Robes Sauvages
Projet à dimension éthologique autour du cheval.
Exposition en 2016 de la première étape du projet à Alkezar, Espagne
2024. Exposition de l’ensemble de l’installation à la Maison du Cheval, Haras de Tarbes
Du 1er juillet au 31 août à Tarbes, France.
L’installation Robe sauvage est née d’un besoin de travailler métaphoriquement sur le concept de liberté et de respect de l’état de nature que Reyna ressent comme un état privilégié et initial chez l’animal et chez l’humain.
L’installation s’organise autour d’une série de grandes réalisations graphiques (200 x150 cm) montrant le cheval dans les hardes et dans un environnement sauvage, d’une vidéo qui met en avant de véritables portraits qui nous regardent et nous questionnent, d’un travail de peinture de pelages nous entraînant dans un rapport virtuellement tactile avec l’animal et d’une déclinaison de chanfreins de métal – ici symboles absolus de l’emprisonnement – .
De nombreuses études ont précédé les réalisations finales. La volonté de Reyna était de se familiariser avec les mouvements, les masses, la dynamique, l’énergie et la vérité de la forme.
Mais le cœur de ce projet est lié à son attachement profond au monde animal perçu comme un monde unificateur permettant un rééquilibre de notre vision du monde et un réapprentissage de notre liberté et dignité d’exister.
Des auteurs tels que Paul Shepard dans « Retour aux sources du pléistocène », Jean-Christophe Bailly « Le parti pris des animaux » -pour ne citer qu’eux – ont nourri son travail .
L’installation s’organise autour d’une série de grandes réalisations graphiques (200 x150 cm) montrant le cheval dans les hardes et dans un environnement sauvage, d’une vidéo qui met en avant de véritables portraits qui nous regardent et nous questionnent, d’un travail de peinture de pelages nous entraînant dans un rapport virtuellement tactile avec l’animal et d’une déclinaison de chanfreins de métal – ici symboles absolus de l’emprisonnement – .
De nombreuses études ont précédé les réalisations finales. La volonté de Reyna était de se familiariser avec les mouvements, les masses, la dynamique, l’énergie et la vérité de la forme.
Mais le cœur de ce projet est lié à son attachement profond au monde animal perçu comme un monde unificateur permettant un rééquilibre de notre vision du monde et un réapprentissage de notre liberté et dignité d’exister.
Des auteurs tels que Paul Shepard dans « Retour aux sources du pléistocène », Jean-Christophe Bailly « Le parti pris des animaux » -pour ne citer qu’eux – ont nourri son travail .
«Les animaux sont la forme concrète de notre vie intérieure. Quand nous serons vidés de l’intérieur, nous ne saurons plus qui nous sommes.»
Paul Shepard
Extrait de Dix mille années de crise
Musique : « Tarpan » de Alexis Toussaint musicien professionnel du collectif A tant rêver du Roi (www.atrdr.net) et Hart Brut (www.hartbrut.com)
En vue de l’installation finale regroupant vidéo, peintures et grands dessins et afin de permettre une circulation autour des grands panneaux, chaque verso de ces derniers est travaillé avec un fond à la tempéra, la représentation d’un chanfrein* en mine de plomb et un extrait de textes relatifs au sauvage/nature, au rapport à l’animal ou/et notre animalité.
*Le chanfrein, armure recouvrant la tête du cheval dès le Moyen Âge, emprisonnait la tête du cheval afin de le protéger mais aussi pour montrer la prestance et la puissance du cavalier. Cet objet est ici le symbole esthétique de l’instrumentalisation de l’animal.
Reyna a eu un coup de cœur pour cet objet découvert dans au palais des Doges à Venise à la Biennale 2019.
L’exposition à Equestria
https://youtu.be/QSiogtwPhqA?feature=shared